A propos...
Créée en 2024, suite à la chorégraphie Fidèle compagne, présentée lors de l’anniversaire des 10 ans de la compagnie Omnivion, la Compagnie Anima Chorda propose et porte les projets des danseuses et chorégraphes, Gaëlle Delahaie, Cinthia Gomez et Olga Deschamps.
Les projets s’articulent autour du corps comme réveil organique, sensoriel et sensible au contact de la nature et de l’environnement. Le corps comme matière se modèle, se transforme et traverse des respirations hybrides. A travers l’improvisation et la rencontre avec l’altérité, la compagnie propose des univers avec une sensibilité ouvertement contemporaine où le rapport au public et au lieu est fondamental. Elle inscrit son processus créatif dans un va et vient entre dehors et dedans alliant expérimentations en milieu naturel et en salle.
Ce parti pris se concrétise dans le choix d’investir des lieux hors salles et en salle, et de proposer de nouvelles frontières entre acteurs et témoins. Cette recherche d’ouverture à des sensibilités multiples nous conduit vers d’autres univers.
Elle s’attache à diffuser la danse à travers des spectacles, des stages, des ateliers auprès de différents publics, à contribuer à la reliance au-delà des différences (danse et santé) et à interroger le vivant et à y contribuer.
Cinthia est danseuse professionnelle, diplômée en danse contemporaine de l’Ecole de danse d’Etat de Sa Luis Potosi au Mexique (2009-2013). En 2013, elle a suivi des séminaires de recherche, d’analyse et de pédagogie de la danse, a étudié la danse moderne cubaine dans un stage international à la Havane. Après avoir terminé ses études et avoir dansé avec la compagnie de Nucleo danza, elle retourne à Guerrero, sa ville natale, où elle est invitée en tant que danseuse et chorégraphe du projet Los Diablos del Cerro de las Tablas au Centre Pompidou à Paris en novembre 2013 et au Festival Mestizo Arts en octobre 2014. Elle a participé à la fondation de la Compagnie de danse contemporaine d’Acapulco en 2016, au projet de danse Magic et Illusionismo au Grand Rex à Paris en octobre 2018 et au projet Rad’02 de la Compagnie Chiendent durant l’été 2022. Elle vit actuellement à Tours où elle danse et enseigne au sein de l’association de danse inclusive Omnivion.


Photos Bernard Duret (c)


Olga est formée en danse classique dès l'âge de 4 ans à l'Académie de danse de Sylvie Hermeline à Chartres, puis en néo-classique et modern-jazz. Elle commence la danse contemporaine en 2014 au Conservatoire à Rayonnement Départemental de Chartres. En 2018, elle intègre la formation supérieure ACTS à Paris, où elle se professionnalise en danse contemporaine, et pratique aussi la danse classique, la technique Graham et se forme à la vidéodanse. Suite à l'obtention de son diplôme d'Artistique Chorégraphique, elle passe une année en Italie dans le programme intensif SPECIFIC aux côtés de Loris Petrillo et son système de mouvement FRAMEs. Majoritairement centré autour de la danse contemporaine et du floorwork, le programme l'initie aussi au Tai Chi style Yang et à la technique vocale. À son retour, elle intègre en 2022 le Master Création Artistique à l'Université de Paris avec le parcours Danse Mouvement Thérapie, dont elle obtient le diplôme en juillet 2024.
Gaëlle, formée à la danse contemporaine à l’université Paris Cité lors de ces études STAPS, a poursuivi sa formation à travers différents stages (Jacques Patarozzi, Maki Watanabe, Roy Art Theater) . Elle a participé aux projets du danseur chorégraphe Pierre Imbert et a dansé pour la compagnie de Charles Vannier, Flying and the cats. Elle a également diffusé la danse dans les établissements scolaires avec notamment des projets autour d’oeuvres et de chorégraphes comme May Be de Maguy Marin, So Schnell de Dominique Bagouet, et autour de l’écriture poétique corps et texte à partir du livre Espèces d’espaces de George Pérec. Elle danse maintenant dans la compagnie Omnivion de Dimitri Tsiapkinis. Sa recherche chorégraphique est teintée du lien à la nature, de la pratique du Qi Gong et d’influences taoistes, et de sa formation de psychologue, qui l’amènent à utiliser la danse également comme médiateur thérapeutique.


Photos Bernard Duret (c)